Savez-vous apprendre ?
- Marie Koziol
- 18 août
- 2 min de lecture
Qu’est-ce qui monte et qui descend ? Non, on ne parle pas de météo. On parle bien de notre capacité d’apprentissage.
Puisqu’une image vaut mille mots, on a décidé de commencer cette newsletter avec un graphique :

Cette courbe, elle représente le processus d’apprentissage de chacun d’entre nous. Elle explique aussi pourquoi les incompétents ont tendance à se surestimer : c’est l’effet Dunning-Kruger.
Vous connaissez déjà certainement cet effet de surconfiance découvert par 2 psychologues américains (Dunning et Kruger 😬).
Ils étudiaient alors la supposée bonne idée d’un cambrioleur de banques, qui tentait d’échapper aux caméras de surveillance en se recouvrant le visage de jus de citron, façon encre invisible - vous voyez l’idée ?
Manque de chance pour lui, ça n’a pas fonctionné.
Pour nous qui travaillons dans la formation, par contre, s’en est suivie l’étude d’un biais cognitif bien utile pour comprendre l’apprentissage :
🚀 Quand on découvre un sujet, on a rapidement l’impression de tout connaître. Quelques recherches et on se sent calé. A nous le sommet du “Mont Stupide”.😵💫 Mais rapidement, notre confiance dégringole (jusqu’à la Vallée du Désespoir, vous suivez ?). On se rend compte qu’on a à peine gratté la surface et qu’il nous reste beaucoup de choses à apprendre.
🧠 Pas de panique, cette baisse de confiance est bénéfique : elle nous met dans le bon mindset pour continuer à apprendre en continu et à développer nos compétences sur la durée (la recette secrète pour aligner ses savoir-faire et sa confiance 💪)
L'urgence de laisser de la place aux émotions en formation
Nous sommes nourri.e.s par une conviction : trop souvent, les formations ne laissent pas assez d’espace aux émotions, pourtant essentielles à notre apprentissage.
Vous le savez aussi bien que nous, l’apprentissage n’est pas linéaire. Il faut prévoir des respirations, travailler une progression intelligente pour s’adapter au mieux à nos manières d’apprendre.
Alors nous aussi, chez Maria, on s’est collé.e.s à l’exercice, et on a modélisé la courbe des émotions de l’apprentissage. Parce que “l’effet Maria”, c’est ça :

Les bénéfices sont réels :
👉 Le AHA moment, cette fulgurance où on se rend compte qu’on apprend mieux en changeant de pratique et qu’on fonce la tête la première dans le concret
👉 S'autoriser à multiplier ses premières fois, d’aller vers de nouveaux univers et de redevenir un grand débutant
👉 L’émulation collective (1000 échanges à la minute, ça swingue!)
👉 Le challenge d’apprendre à se planter et relativiser ses échecs
👉 L’audace de gagner en confiance
🏆 Le résultat : les apprenants se sentent équipés pour leurs prochaines missions, avec la vraie fierté d’avoir un impact au travail.
On n’apprend pas sans faire, on ne retient pas les savoirs sans les vivre.
Alors, soyons fulgurants et soyons frustrés, soyons audacieux et soyons vulnérables (“Se fermer à la vulnérabilité, c'est s'éloigner des expériences qui donnent du sens à la vie” comme dit Brené Brown dans son super TED sur le pouvoir de la vulnérabilité, que vous pouvez retrouver ici). Mais surtout, aimons apprendre ! Vous voulez former vos équipes ? Découvrez nos parcours de formation IA et soft skills juste là



