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  • La team Maria

Les pratiques RH face aux jeunes générations



Pour savoir ce que veulent les jeunes générations, pour challenger les pratiques RH des entreprises, nous avons joué ensemble et il ne manquait que vous !


Déjà, soyons clairs : les jeunes ne sont pas tous pareils. Ils représentent une pluralité des parcours et de personnalités. Ils refusent catégoriquement d'être enfermés derrière des étiquettes, et recherchent des entreprises qui sont en accord avec leurs valeurs personnelles.


Sous forme de jeu-débat, nous avons soulevé ensemble 4 sujets :

  • 💻 Le 100% remote : bonne ou mauvaise idée ?

  • 🔐 L'importance de la transparence dans l’entreprise

  • 🤘 L'utilité et les risques des "side projects" en entreprise

  • 👶 Les attentes des collaborateurs vis-à-vis des congés parentaux


💻 100% remote : quand la venue au bureau n’est plus obligatoire


Laetitia Vitaud, autrice et conférencière sur le futur du travail, nous confiait dans notre livre blanc :


"Les jeunes générations sont en fait assez consommatrices de bureaux : d’abord parce qu’elles habitent dans de petits espaces, parce qu’elles ont besoin de rencontrer des gens et c’est un moment de la vie pro où on noue son réseau, on crée des opportunités futures ; tandis que les générations au dessus demandent du télétravail car elles ont de meilleures conditions de logement et plus besoin d’équilibre avec la vie familiale."

Affirmation confirmée hier soir : les jeunes générations ont une vraie envie de lien social, jusque dans les bureaux. Le 100% remote, c'est no way !


Certains RH ont d'ailleurs remarqué une causalité entre des collaborateurs à 100% télétravail et un management d'équipe difficile.


"Dans notre entreprise, on a observé que lorsqu'il y avait des évaluations de managers négatives à tous les niveaux, l'évaluation du télétravail était extrêmement bien notée."

→ Parfois, le 100% remote est le reflet d'une démobilisation du collaborateur vis-à-vis de sa hiérarchie. Un signal important à surveiller pour les équipes RH.


Mais le développement du télétravail partiel demande d'encadrer l’hybridité avec des politiques RH adaptées :

  • Donner envie au collaborateur de revenir dans les bureaux, en aidant à créer un climat social favorable et des espaces de collaboration adaptés,

  • Accompagner le collaborateur dans son remote (avec des budgets dédiés),

  • Veiller aux temps de déconnexion des collaborateurs, pour préserver leur équilibre.


🔐 Transparence dans l’entreprise : donner la possibilité de questionner le top management


Les jeunes générations ont envie d’être considérées comme des parties prenantes, qu'on leur explique les choses sans condescendance.


Finie l’époque de l’opacité du COMEX, où les collaborateurs apprennent les choses par voie de presse ! Mais cela n'est pas voulu à n'importe quelle condition : à degré de transparence juste, degré de protection de celui qui la demande. Pas question d'être pris à défaut parce qu'on a posé la "question qui fâche" ?


Et cette transparence n'est pas liée qu'aux start-ups : chez Leroy Merlin, en fin d’alternance, les collaborateurs sont conviés pendant 3 jours à un évènement en présence du top management.


L'idée ? Démystifier leur quotidien de "big boss" et décrire leurs missions.

Le résultat ? Une meilleure compréhension des enjeux de l'entreprise et du sens de leur travail de terrain.


Autre point soulevé hier : une forme de solitude perçue du top management, contre laquelle des temps d'échange et de transmission dédiés permettrait une meilleure connexion à la réalité des équipes.


L'échange serait-il une clé de la rétention des talents ? 😉


🤘 Laisser au collaborateur la possibilité d’un side project qui lui permette de monter en compétences


Le side-project, c'est la possibilité d'offrir du temps à son collaborateur pour qu'il puisse se dédier à un projet qui n'est pas son job. Prisé par les jeunes collaborateurs, il peut effrayer les entreprises.


Quels arguments pour ? Le side project constitue un élément de promotion de la marque employeur : les talents apprécient une entreprise qui leur permet de faire leurs projets.


Le risque soulevé ? Que le side project finisse par devenir le projet numéro 1. C'est le cas de Claire Pétreault, qui a ainsi fondé les Pépites Vertes. Pourtant, elle souligne par son exemple un paradoxe de la rétention : laisser partir peut être la meilleure politique de rétention. Le salarié s'en va mais peut devenir partenaire de l'entreprise, et surtout ambassadeur.


Attention néanmoins : si le side project géré sur le temps libre sert en fait les intérêts de l’entreprise, alors il devient du temps de travail à part entière.


👶 Congés parentaux : l'entreprise doit-elle être à la hauteur ?


Cette question met en exergue la tendance d'alignement des convictions personnelles et sociétales des collaborateurs avec leur travail quand ils le peuvent.


Afficher des valeurs d'égalité est un moyen d'attirer les talents... seulement si elle est une réalité effective ! Un congé parental qui n'est pas une mesure cosmétique, et dont le top management s'empare réellement est valorisé.

​Que demandent les jeunes aux entreprises finalement ? De la considération, un alignement de valeurs, un supplément d'âme, une réciprocité d'engagement. La recette de n'importe quelle relation réussie !




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